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(will&eliott) comment ça je dois garder mon calme?! |
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Sezaïc Everglow the victim
∞ ARRIVÉ(E) A BELFAST : 13/04/2014
∞ FLÈCHES TIRÉES : 550
∞ DOUBLE COMPTE : percy matheson
∞ RP DISPONIBLE : oui
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| comment ça je dois garder mon calme?! sezaïc & will & eliott J'étais fatiguée. En ce moment je me sentais carrément sans énergie et c'était sans doute pour ça que je m'étais endormie dans le canapé du salon. En plus, on était au mois de décembre et j'avouais que je n'avais pas goûté à l'hiver irlandais depuis six ans. Je rêvais alors de l'Australie, du soleil et de la chaleur. J'étais paisiblement en train de dormir sur ce canapé confortable que l'on avait acheté quelques mois plus tôt avec la petite maison quand je sentis un baiser sur ma joue et une main dans mes cheveux. J'ouvrais lentement les yeux et je vis le visage de Will près du mien, il souriait comme un gamin. « Tu trouves ça drôle ? » Je murmurais abruti entre mes lèvres en faisant mine de bouder. Je détestais que l'on me réveillait. Surtout depuis hier, je n'arrêtais pas de m'endormir partout, je sentais que la fin de la grossesse était difficile, j'avais mal aux dos, j'arrêtais pas de geindre et franchement, me réveiller c'était la pire décision qu'il aurait pu avoir sur le coup. J'entendais qu'il me disait que j'avais promis qu'on allait faire des courses aujourd'hui, les dernières, pour la petite. Je me maudissais. Pourquoi j'avais promis ça. Il faisait froid, il neigeait et franchement je n'avais pas envie de sortir. Ce pendant, je connaissais Will et il ne me lâcherait pas tant que je n'aurai pas bougé du canapé. Je me relevais alors, en soupirant. Il avait un sourire satisfait sur le visage. Qu'est ce qu'il pouvait m'énerver par moment. J'avais été enfilée mon manteau, et il était en train de me mettre un bonnet su la tête et une écharpe autour de coup. Je fronçais les sourcils. « Je ne suis pas en sucre Will ! » Fis-je en pestant légèrement. On était sorti et on s'était rendu au centre commercial. Motivation, zéro pour ma part. Je voulais juste mon canapé et mon chauffage. Un thé chaud. Du miel. Des cookies. J'étais en train de baver tranquillement en imagination. J'avais pris la main de Will, tranquillement. Je voulais savourer nos derniers moments ensemble avant qu'il ne passe par la case prison. Je m'en voudrai toute ma vie pour ce procès même si j'avais réussi à atténuer la peine, je n'avais pas réussi à l'enlever. « Il faut qu'on achète aussi le cadeau d'anniversaire d'Ollie. » Il allait avoir sept ans. Déjà. Je savais déjà quoi lui prendre. Depuis la rentrée, il m'avait supplié pour s'inscrire au club de base-ball et cela lui avait été une véritable révélation. Du coup je pensais lui acheter des affaires de base-ball j'étais sûre que cela lui ferait plaisir. On avait fait quelques courses pour notre future petite fille. Dire que dans deux semaines la famille allait s'agrandir. Quand on avait appris que ça allait être une fille on avait été plus qu'heureux. On avait quelques emplettes et on avait décidé d'aller à l'étage du centre commercial. Pas d'escaliers, j'étais trop las pour monter des marches et donc c'est tout naturellement qu'on avait pris l'ascenseur. Les décorations de Noël étaient en train d'être installée et je trouais que cela donnait un côté festif à la ville, qui elle, allait de plus en plus mal. On était tranquillement dans l'ascenseur quand un client le prit aussi. Et là... Là je me disais que la journée allait être pourrie pour finir. Qu'est ce qu'il foutait là ?! Aujourd'hui même ?! Toujours à bousiller notre bonheur celui-là ! Hors de question que je lui parle, hors de question que je lui parle même. Je préférais contempler le mur de l'ascenseur en serrant la main de Will. Oui, hors de question que je parle à Eliott Stark. Code by Silver Lungs |
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| Ces dernier temps la vie de Will n'avait jamais été aussi mouvementée. D'abord tout avait bien commencé, et puis il y avait eu ce procès, tout ces problèmes à régler. Bien entendu il avait tenu ces parents au courant, et ces derniers avaient alors décrété qu'il reviendraient au pays pour supporter Sezaïc. Pourtant, Will avait su mettre ça de côté. La prison, bien sûr que cela n'avait rien de très réjouissant, mais il n'en voulait pas à Sezaïc, elle avait fait le maximum, il le savait, et il l’aimait toujours. Il s'était alors mit en tête de profiter un maximum du temps qui lui restait. La deuxième chose que Will Prior n'avait pas vu venir, c'était que la vie de couple était dur, surtout quand on attendait un enfant. La aussi Will prit sur lui de nombreuse fois. Il avait de la chance, Oliver était un gamin adorable, mais sa mère en revanche... Disons qu'elle avait un sacré caractère avant d'être enceinte et que de temps en temps, Will avait l'impression qu'elle allait exploser. « Et ça fait partit de ton job ». Voilà ce qu'il pensait en permanence. Et puis il n'y en avait plus que pour quelques jours... Il s'accrocherait.
Aujourd'hui les Prior étaient partit faire leur courses. Anniversaire d'Oliver, bébé... C'était LE grand jour où Will passait des heures et des heures dans les rayons, à sélectionner tout les habits avec précaution et il se demandait comment Sezaïc arrivait à le supporter dans ces moments là. Oui, lui même se sentait bête à s’extasier devant toute ces nouvelles choses. Non, il voulait juste que sa petite fille ne manque de rien. Hors de question qu'elle manque de quoi que se soit. Il désigna l'ascenseur à Sezaïc. Les marches au point où elle en était c'était suicidaire.
Bon, on a presque tout ! Ça va toi ?
C'était la question qu'il lui posait le plus souvent ces jours ci. Will avait tellement eu peur pour elle ces dernier jour. D'abord au mariage, il avait bien cru que Sezaïc n'allait pas tenir avec tout les problèmes qu'il y avait eu, et ensuite ces derniers jour elle semblait à bout de nerfs. Ils montèrent donc dans l’ascenseur. Ils se calèrent au fond et Will posa ses affaires au sol. Trop de paquets. Et alors que la porte fit mine de se refermer, un homme monta précipitamment à son tour. Et là Will vit son monde s'écrouler, encore une fois. C'était évidement aujourd'hui que monsieur Stark avait décidé de faire des courses. Et évidement aujourd'hui qu'il décidait de prendre le même ascenseur que les Prior. Il prit sur lui et un sourire passa sur son visage. I s'écarta un peu pour le laisser entrer et une petite femme ronde, en tenue d'infirmière rentra à son tour dans l'ascenseur. Il le salua d'un bref signe de la main avant de reporter son attention sur sa femme. Elle haïssait Eliott et on pouvait le voir à des kilomètres. Ah, si elle savait. Alors Will prit sur lui et lui donna une grande tape sur l'épaule, comme si de rien n'était. Car après tout, c'était avec lui qu'il allait partager sa cellule. Bon, d'accord, il lui avait fait du mal pendant ce procès, mais étrangement, Will refusait de voir leur amitié s'écrouler à cause de tout ça.
Alors Eliott, comment ça va ?
Phrase qu'il n'aurait jamais cru sortir à un type qui avait essayé de le tuer quelques mois avant. Ni au type à qui il avait tué la mère et enlever le gamin. Et dire qu'au début il pensait lui demander d'être le parrain de sa fille. |
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| Il était de ces gens qu’on ne pouvait haïr indéfiniment. Avec qui on finissait toujours par se rabibocher. Cela ne s’était pas fait du jour au lendemain, bien évidemment, et pourtant… Ca y était. Il existerait toujours une certaine tension dans leur relation, une tension qui ne s’en irait probablement jamais, mais c’était mieux ainsi. Du moins, c’était l’avis d’Eliott Stark. Aussi étrange que cela puisse paraître, il avait fini par pardonner, par accepter l’idée que oui, c’était bien un accident. C’était peut-être vrai, c’était aussi peut-être seulement ce qu’il voulait entendre. Quoi qu’il se soit passé cette nuit-là, quoi qu’il ne se soit jamais passé dans leur vie, il avait besoin de cette amitié. Alors il avait accepté les excuses et il était passé à autre chose. Aussi simplement que cela. Sa petite voix n’était pas d’accord, mais elle ne comptait pas vraiment, aussi se contentait-il de l’ignorer la plupart du temps – sauf quand elle avait raison, mais c’était encore autre chose. Quoi qu’il en soit, Eliott Stark avait choisi cette journée-là pour aller faire les courses. Vivant en colocation avec Lucien, il était chargé de la recherche des victuailles une fois sur deux. Un cabas de commission plein à craquer – deux jeunes gens d’une vingtaine d’années bien occupés comme eux, ça mangeait bien – sur l’épaule, il appela l’ascenseur. Il n’avait plus qu’à passer chercher un truc à la pharmacie et ce serait bon. L’ascenseur s’annonça dans un léger tintement et les portes s’ouvrirent. Eliott monta l’air de rien et posa son cabas avec un soulagement évident. Bien que faire les courses soit un moment qu’il apprécie pour sa normalité, son côté très terre à terre, porter le sac restait bien une corvée. Il s’écarta pour laisser de la place à une petite infirmière puis releva les yeux.
De toute évidence, même faire les courses virait à la catastrophe. Son petit moment rien qu’à lui, loin du sang, des meurtres, des flics et des juges se transformait en quelque chose de tout de suite moins amusant. Ce n’était pas tant de voir Will qui le dérangeait puisque comme dit, la paix s’était fait entre eux. Il leur arrivait de bosser ensemble à l’occasion – sous ordre du nouveau maire – donc c’était dire : se croiser dans l’ascenseur n’était pas une épreuve. Sa compagne, en revanche… Sezaïc et Eliott n’avaient jamais su s’apprécier mais le jeune Stark reconnaissait volontiers que c’était en partie de sa faute. « Alors Eliott, comment ça va ? » Pas un regard de Sezaïc, pas même une parole venimeuse. Tant pis, ce serait pour une autre fois. Un sourire apparut sur son visage, et même s’il était encore un peu forcé, on pouvait lentement sentir l’ancienne amitié qui les liait, revenir. « Yo Will. Aussi bien que pour un jour de courses. Porter douze litres de lait plus le reste, c’est sacrément lourd. Mais bon, tu connais ton cousin, il bosse dans sa pizzeria à l’heure qu’il est alors… Homme de la maison. » Eliott se désigna du pouce avec un léger clin d’œil. Il ne fallait pas croire que c’était aisé. Le pardon était même la chose la plus dure qu’il ait jamais eu à faire. Avec le meurtre, peut-être, mais les deux choses étaient tellement à l’opposé l’une de l’autre qu’elle n’en était même pas comparable. « Et toi, Sezaïc ? Tout baigne ? » Sourire légèrement narquois mais Eliott n'étant pas foncièrement méchant - c'était même plutôt l'inverse en fait - c'était aussi une maladroite tentative pour lui parler. Il avait des progrès à faire dans ce domaine, certes, mais il fallait bien un début à tout. |
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